Quelles maatregelen tegen feminiciden in België ?

La Belgique s’apprte recenser officiellement les féminicides in 2022. Une mesure qui s’inscrit dans le cadre du Plan national de lutte contre les gewelds de genre. Op en parle beaucoup, mais qu’implique cette mesure ?

Vingt deux. C’est le nombre de femmes tuées in 2021 en Belgique. Elles étaient 24 en 2020, 24 en 2019, 38 en 2018 et au moins 43 en 2017. Ces chiffres ne peuvent tre affirmés avec certitude, staat in het Belgique ne possède aucune statistique officielle. Tout porte croire qu’elles sont bien plus nombreuses que a. En l’absence de recensement, c’est le blog Stop Féminicide – gecreëerd door een ensemble d’ASBL féministes – qui les comptabilise en épluchant la presse. L’objectief? Faire pression sur les pouvoirs publics pour reconnaître ce crime de genre et agir pour le faire disparaître.

Feminiciden: commentaar les définir?

Un travail d’autant plus complex que le terme «féminicide» een déjà du mall tre reconnu. La couverture médiatique qui a suivi le double assassinat de Nathalie Maillet (directrice de Spa-Francorchamps) en de Ann Lawrence Durviaux en est la preuve récente. Het gebruik van de term « crime passionnel » in de media van massale relancé van de reconnaissance op het gebied van de feminicide, een déclenché van een groot onderzoek van de valeurs van de société défend.

In Belgique, un travail pour y voir plus clair a été enclenché, poussé par la pression des associations de lutte contre les gewelds faites aux femmes. Le Plan d’action national contre les gewelds de genre, qui doit tre approuvé l’automne et effectif partir de 2022, prevoit de définir le féminicide. Une premire étape basique, mais nécessaire selon Céline Caudron, coordinatrice de Vie Féminine. « Het is een zoektocht naar een feminicide en een zoektocht naar een onmogelijke recenser. » Commentaar le définir alors ? C’est la sociologue Diana Russell heeft een première van de afgelopen jaren 90, het decrivant comme «de vrouwelijke commis door des hommes parce que ce sont des femmes». Un meurtre « motivé par la haine, le mépris, le plaisir ou le sentiment d’appropriation des femmes ». Une definition qui rejoint celle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS): « Tout meurtre de filles ou de femmes au simple motief qu’elles sont des femmes. » La Convention d’Instanbul, een été ratifiée par la Belgique in 2016, een voorloper van bepaalde nombre d’obligations pour lutter contre les geweldsfaites aux femmes. Parmi elles, le recensement des feminicides par l’État. En France, cela fait quinze ans que le gouvernement les comptabilise avec plus ou moins de précision. Le chiffre s’élève prs de 130 femmes chaque année.

Op ne peut plus entender qu’une femme a porté plainte cinq fois sans que cela ait attiré l’attention.

Comprendre les mécanismes en oeuvre

Op comprend qu’au-delà des chiffres, l’acceptation du terme et son recensement on une forte valeur symbolique. “L’intérêt est plus politique que juridique”, explique Céline Caudron. « Cela permet de mettre un mot sur une realité que personne ne voit, de dire que ces femmes ne sont pas tuées par hasard, mais dans un contexte de assaults machistes toléré socialement. Cela permet ensuite de se pencher sur que l’on doit mettre en place en amont pour éviter ces meurtres. » « Over het antwoord op de vraag hoe ik het beste uit mijn leven kan halen », renchérit Sarah Schlitz, secretaresse van de Égalité des genres. « La Belgique plusieurs fois été rappelée l’ordre. Op possède trop peu de statistiques genrées. C’est un des verdriet que le Grevio (comité d’expert e s qui surveillance la mise en application de la Convention d’Istanbul par les tats signataires, NDLR) souligne dans son dernier rapport de november 2020 »

Mieux comprendre les mécanismes en place pour éviter d’atteindre le point de non-retour, mais aussi pour mieux prevenir et éviter les récidives. « Comprendre au niveau politique, par exemple, que le féminicide apparaît souvent dans un contexte de echtscheiding of de scheiding, lorsque l’homme se venge de la femme qui l’a leavené », soulève Céline Caudron. Elle dringt aan op het fait que le féminicide s’ancre dans un continuum de geweldsphysiques en/of psychologiques en n’apparaît pas comme a. Il touche toutes les sociale categorieën of etniques en tous les âges. « L’auteur de gewelds conjugales perd son “objet” et cette idée lui est insupportable », renchérit Dominique Deshayes, coördinator van de droits des femmes Amnesty International. « Op een d’ailleurs observé plus de gewelddadigheden pendant van de opsluiting, mais un peu moins de feminicides, car la femme n’avait plus la possibilité de partir. »

Giet une meilleure preventie

Une des actions prévues dans le Plan national va dans ce sens. Elle consistente retracer complètement l’historique. « Ce qu’on souhaite, c’est que chaque feminicide soit inscrit en tant que tel dans les bases de données de la politie en qu’un maximum d’infos sur les circonstances soient recueillies : est-ce qu’il ya eu un ou plusieurs dépôts de plainte, est-ce que la personne a été reconvoquée, est-ce qu’il s’agit d’un partenaire ou ex-partenaire… afin de comprendre commentaar op en est arrivé là », explique Sarah Schlitz. Autre mesure concrète, la prolongation et l’intensification du principe de la «revisite», mis en place hanger le opsluiting, alors que les gewelds s’étaient intensiées en que les appels la ligne d’écoute geweld conjugales avaient doublé. Cette « opnieuw bezoeken », geadopteerde op janvier 2021, est une verplichting pour la politie de reprendre contact met de slachtoffers van geweld qui ont porté lainte par le passé. « Non seulement le sentiment d’impunité diminue chez l’auteur, mais on ne peut plus entender qu’une femme a porté lainte cinq fois sans que cela ait atttiré l’attention. »

De moeilijkheidsgraad van de porter plainte est d’ailleurs souvent pointée du doigt. « Rien que pour les viols en Belgique, par voorbeeld. Sur cent viols par jour, on compte dix plaintes et une condamnation », resumé Dominique Deshayes. Il faut du moed, explique-t-elle, sans parler des aspecten financiers ou des enfants. Inutile de citer les femmes migrantes ou handicapées. Parfois, il s’agit de pervers narcissiques qui coupent leur conjointe de toute vie sociale. « Pour qu’elles portent plainte plus facilement, il faut qu’il y ait plus de condamnations. een ne veut pas dire la prison, mais que les gewelds soient reconnues. » Juillet 2020, de magistraten die samenvallen met de vorming en de gewelddadigheden van sexuelles en intrafamiliales, de prijs van het kader van de Convention d’Istanbul.

« Il faut des professionnel le s qui comprennent quoi ils on affaire. Het nieuwe plan van de formaties van de twee jours voor de politie, c’est très bien, mais qu’est-ce qu’elles contiennent ? En tant qu’acteurs de terrain, nous n’avons jamais été consultés », s’étonne Céline Caudron. Elle pointe également du doigt l’afwezigheid van coördinatie tussen verschillende diensten (politie, gemeentelijke administraties, sociale diensten…), meer informatie over verschillende niveaus van pouvoir. « En Belgique, il ya un plan national, un plan de la Fédération-Wallonie-Bruxelles, un plan bruxellois, un plan intrafrancophone, un plan flamand… », renchérit Dominique Deshayes. « Il faut absolument une loi-cadre avec une vision globale de la problématique, pour que l’on fasse intervenir tous les cabinets, en pas unieke celui de l’égalité des opportunities. »

Over leur dit : feu vert, ce qu’il se passe derrière les murs de ta maison, een ne nous considere pas.

Une verantwoordelijk collectief

Het probleem van de manque de places et de personele kwalificatie dans les centres d’accueil est également soulevé. Une mesure également prevue dans le Plan. Finalement, la meilleure preventie reste l’éducation, et ce, ds le plus jeune âge. “I ya cette frase qui dit : “Les hommes gewelddadigs sont les enfants science du patriarcat””, ironisch Céline Caudron. « Ce sont des hommes qui vivent dans une société où on leur a appris exercer leur pouvoir sur les femmes. Ils ne sont pas malades. » C’est le travail de Praxis en Belgique, een VZW die verantwoordelijk is voor de groep van auteurs van conjugales en intrafamiliales. « Plus la réponse judiciaire est forte, plus la récidive est importante », constate Anne Jacob, directrice de Praxis. Dit is een vraag over het gebruik van de inscriptie van de vrouwenmoord in het wetboek van strafrecht. D’autant que s’attaquer son/sa conjoint/e est déjà considéré en droit penal comme une circonstance aggravante. « Il est évidemment primordial d’obtenir justice, mais on observe 53% de récidives après condamnation. Chez Praxis, elles afstammeling 35 %, et grâce la médiation penale, 25 % », explique-t-elle.

Finalement, individualiser l’acte de l’auteur schijn ijdel. Interroger la responsabilité collectieve de la société, hommes et femmes compris, semble nécessaire. « Ils le font parce qu’on leur permet de le faire. Over leur dit: “Feu vert, ce qu’il se passe derrière les murs de ta maison, a ne nous considere pas” », cv Céline Caudron. « Le recensement donne du credit pour permettre de mener une politique cohérente. Mais ce n’est pas une fin en soi. Op peut avoir tous les chiffres qu’on veut, si on n’adopte pas des maatregelen concrètes pour empêcher les feminicides, ça ne sert rien. » Voor het ogenblik van de Belgique n’a ratifié que 20 % van de verplichtingen de la Convention d’Istanbul. Voor reprendre les termes de Sarah Schlitz : « Il ya encore du boulot… »

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