Le journaliste de Sud-Ouest publie La guerre des parrains aux editions du Rocher. Le récit de cinquante ans de règlements de compte corso-marseillais, comme un éternel herbegin
Les Guerini, la Franse connectie, Francis Le Belge, la Brise de mer, de gang des zwarten jij bent Petit Bar…
Uit een cinquantaine d’années, ces bands on régné, inspiré la crainte en plongé Marseille en la Corse dans une spirale de geweld. Journalist Sud-Ouest, Christophe Berliocchi raconte dans La Guerre des Parrains, paraître le 9 février (éditions du Rocher), l’histoire de cette criminalité corso-marseillaise et remonte aux origines du mal. Le récit d’une guerre sans fin.
Wat vindt u van een conduit vous plonger dans cette longue histoire criminelle entre la Corse et Marseille ?
Dit is het verhaal van de geschiedenis van het personeel en de professionele autour de ce thème. Adolescent, je verblijft in Marseille en je suivais déjà cette actualité, dans les pas d’un ami de la famille, journaliste. De oorspronkelijke versie van Aix-en-Provence met het debuut van quatre-vingt-dix, het begin van een appelé « la guerre des boîtes », meer partir de 2013 que me suis vraiment plongé dans ce sujet. Cette année-là, Marseille avait été désignée capitale européenne de la culture.
J’y avais réalisé un grand reportage pour Sud-Ouest afin de montrer les deux facettes de la ville. De fil en aiguille, nous avons créé un blog avec des amis, Maestro-Capello, qui est devenu un abécédaire sur le grand banditism. Jusqu’au jour o les éditions du Rocher m’ont contacté pour raconter les reglements de compte qui on jalonné l’histoire du milieu corso-marseillais.
La « guerre » que vous racontez démarre la fin des années soixante avec la chute du clan Guerini et le crépuscule de la French Connection. En quoi ces événements on-ils ouvert la voie au cycle de geweld eindeloze que vous décrivez ?
Les années soixante marquent le debuut de la « guerre » mais pas le début de l’histoire. Elle begint en realité met Carbone et Spirito, met de première van de premiers in Frankrijk met de mettre en place un système criminel organisé, op het Amerikaanse model, dans la première partie du siècle dernier, Marseille. L’assassinat d’Antoine Guerini in 1967 een ensuite été un tournant dans le banditisme corso-marseillais. Voor de eerste keer, de “parrain” van de clan die een été tué, en plein jour et par des hommes moto – un mode operatoire nouveau pour l’époque. Cette-periode marque aussi le debuut de la fin de la French, principale filière mondiale d’héroïne. La chute du clan Guerini, originaire de Calenzana, et le démantèlement de ce réseau laissent la place de nieuwe generaties de voyous avec notamment Gaétan Zampa en Francis Le Belge. Het gedicht bien d’autres…
Les personnalités du who’s who corso-marseillais op en effet beaucoup change en cinquante ans. En at-il été de même pour leurs pratiques ?
Tuurlijk. Dans les années soixante et 70, c’était plutôt un milieu l’ancienne avec une sorte de « code de l’honneur. » Les voyous ne se mélangeaient pas. Aujourd’hui, les bandits on change dans leur manière de se comporter avec les autres bands et dans leurs trafics. Avant, c’était plutôt les casinos, les machines sous et la politique. Onderhoud, c’est le narco-trafic et la guerre du shit. De plus, l’époque, les règlements de compte étaient très réfléchis au consider des représailles qu’ils allaient force susciter. C’est moins le cas pour la periode plus récente. Les actes sont plus spontanés. Op le voit bien avec les guerres d’ego qui ont fini par décimer la Brise de mer. Hormis le cas particulier des beledigingen entre nationalistes, la Corse een toutefois consservé une « spécificité » avec un phenomène de vendetta qui suit les générations et qu’on ne retrouve pas ailleurs.
Marseille, observez-vous, het debuut des années 2010 een été marqué par une recomposition du milieu avec l’arrestation de Barresi et des frères Campanella. Wat is er aan de hand?
Ce n’est plus du tout le même milieu. Er is een générationnel en een progression des narco-bandits qui s’affrontent dans une logique de cités. Ils ont gagné beaucoup d’argent avec le traffic de drogue et sont devenus très puissants. Ils se sont équipés en armes de guerre et sont de plus en plus redoutables. Peu peu, avec la disparition des grandes figures tutélaires et l’arrivée d’une nieuwe génération de trafiquants, les grands bandits «traditionnels», comme Jacky Le Mat ou Roland Cassone, se sont mis en retrait.
La tuerie des Marronniers de 2006, écrivez-vous, a été un tournant dans le milieu corso-marseillais. En quoi ce fait divers at-il bouleversé les équilibres de la voyocratie ?
4 april 2006, Farid Berrahma, de caïd des quartiers nord, een été tué par la bande des Bergers braqueurs de Venzolasca. Il avait perdu la plupart deses position lors de son séjour en prison et les Corses, entrés dans le jeu provençaal après la mort de Francis Le Belge, ont voulu faire un exemple en «marquer leur territoire». Jammer een été un événement marquant. Berrahma biedt een monteur van de quartiers nord et sa disparition a bousculé l’organization du milieu.
C’est-à-dire?
Ses luitenants se sont entre-tués pour prendre sa place. Dans la foulée, Ange-Toussaint Federici, dit ATF, le chef des Bergers, est arrêté. Il écope de trente ans de prison pour ce triple moordenaar. C’est edit pour un chef de clan. Après cette affaire, les Corses op perdu leur «prestige» en les dealers des quartiers op pris de la graine. Si 2006 constitue une rupture, c’est parce que les chooses bougent aussi en Corse. Bob l’Africain, Robert Feliciaggi, est assassiné Ajaccio, Roland Francisci meurt d’un cancer en Jean-Jé Colonna décède au volant de sa voiture. C’est la fin d’une époque.
Les liens entre les voyous corses et marseillais sont-ils aussi prégnants qu’auparavant ?
Niet, les kiest niet voor verandering. Les Corses avaient beaucoup investi Marseille heeft een nieuw tijdperk van een nieuw ontwikkeld economisch punt. Aussi correspondait un mouvement général des insulaires qui quittaient l’île pour travailler, dans les colonies ou dans l’administration. Ils sont revenus un moment où la région a trouvé un zekere essor, notamment avec le tourisme. C’est la grande époque des voyous corses avec Jean-Jé Colonna en la Brise de mer. Peu peu, le lien avec Marseille s’est distendu. Les Corses op gagné beaucoup d’argent en on commencé faire des affaires dans l’île et ailleurs, dans les activités légales, les marchés publics, de BTP of encore la gestion des déchets. Sans compter que sures, comme Jacques Mariani, sont désormais en prison.
Votre livre pointe l’impuissance de la justice face aux différentes bands. Un ancien procureur marseillais, Jacques Dallest, reconnaît même que dans ce type de criminalité le taux d’élucidation est très faible : seuls 10% des mis en cause sont in orde condamnes pour des reglements de compte. Est-ce le signe d’un manque de moyens ou d’entrain ?
Zonder doute les deux. Il ya, d’un côté, une tendance penser que le milieu fait, en quelque sorte, sa propre politie. De l’autre, il ya un manque de moyens. Le Monde a révélé récemment, en octobre, que des magistrats de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille avaient alerté la Chancellerie sur les moyens technieken sophistiqués des voyous qui nécessitaient, selonions spéd, cifides spéd. Het probleem van collusion tussen voyous en bepaalde beleidsmakers en leden van de judiciaire instelling. C’était le cas l’époque de Zampa Marseille mais on a vu récemment avec l’affaire du Petit Bar, l’an dernier, que cela existe toegift. Cependant, lorsque l’État a vraiment voulu mettre les moyens, il a obtenu des résultats.
Voorbeeld ?
Il a reussi démanteler le réseau très puissant de la French Connection. Les Campanella en Barresi op de juiste plek. Ces dernières années on aussi été marquées by nombre d’arrestations en Corse dans la bande du Petit Bar, dans le clan Orsoni, chez les Bergers… Toutefois, on remarque qu’ils sont le plus souvent accrochés et financires affaires, très peu pour des rglements de compte.
L’été dernier a été particulièrement meurtrier Marseille avec une série de règlements de compte portant le sceau du narco-banditism. L’électrochoc een contraint Emmanuel Macron een se déplacer dans la cité phocéenne pour annoncer des moyens supplémentaires afin de rétablir l’ordre et la sécurité. Qu’est-ce que cela vous inspireren?
Malgré la gravité de ce qui se passe – 140 morts tussen 2008 en 2013, uniquement pour la Corse, selon l’observatoire national de la délinquance – il est assez rare que ces événements fassent l’actualité au niveau national. En revanche, on remarque qu’il ya souvent des effets d’annonce lorsqu’une serie de règlements de compte marque l’opinion publique. Il faut ensuite que la justice suive. Des plannen antistups sont certes mis en place, op arrête des petits voyous, ce qui va un peu ralentir le trafic pendant quelque temps, mais en réalité le milieu se renouvelle sans cesse. C’est un éternel aanbeveling.
La guerre des parrains, 50 ans de rglements de compte corso-marseillais. Editie van Rocher. 324 pagina’s. 18,90 euro.
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